dimanche 11 août 2013

11 août : de San Francisco à Monterey

Bye bye SF. On a tenté une dernière sortie, en GoCar, des véhicules 2 places, très bas, genre tricycle, avec un moteur 125 probablement. Les sensations doivent être très bonnes à SF, malheureusement, on aurait dû réserver. Ce n'était pas notre cas et on voulait faire la surprise à Pierre-Antoine. Résultat : on lui a offert de la frustration. "Pas grave", nous dira-t-il, "on a tout la vie pour faire cela" (il a à l'idée qu'il va revenir dans 4 ans ... parce qu'il va aux US tous les 4 ans). Trop mignon.

Pour rejoindre Monterey, on doit emprunter la CA 1, qui longe la côte, assez découpée, et surtout très sauvage (pas de construction). Malheureusement le temps n'est pas de la partie. Très très couvert, bruine parfois. Bref, un temps de chien pour un 11 août. Pas de soleil. C'est rageant. La route n'est donc pas aussi agréable qu'attendu. Dommage.

On arrive sur Monterey, y déjeune et enchaîne avec la visite de l'aquarium. Bien, sans plus (il est "vendu" pour être "one of the biggest aquarium"; c'est du flan). Seul truc très réussi : leur présentation de méduses.









10 août : San Francisco

On poursuit la découverte de SF, avec l'ascension de la Coït Tower sur Telegraph Hill, qui offre en récompense une très belle vue 360 sur la ville.





On revient vers le camp de base par le tram, ligne F, qui longe les quais. Grosse agitation. On est samedi, c'est la Louis Vuitton Cup. Il y a beaucoup de monde. 

On finit par abandonner les transports en commun pour sortir la voiture du parking et partir au Legion of Honor, musée pas immense mais qui présente une belle collection de Rodin et une exposition "impressionists on the water". C'est à l'opposé de la ville, sur l'océan, alors on en profite pour passer Alamo Square et dans Golden Gate Park. Belle ballade, qui alterne quartiers résidentiels chicos et zones moins fortunées. Mais pas de quartiers sordides. Il ne doit pas y en avoir sur SF.



Junior est vraiment tout terrain : la visite du musée ne lui pose aucun problème. Il trouve son plaisir à regarder tous les styles de peinture. D'autant qu'il retrouve son pote Monet (dont il a visité la maison d'Argenteuil avec sa classe).

Sortis du musée, une brume est en train de s'installer en très basse altitude. Le haut des piles du Golden Gate Bridge se perd dans le blanc des nuages. Il fait froid. Très froid, aux alentours de 15°. Mais Junior n'hésite pas à faire trempette à une courte encablure du Golden Gate.



On rentre. Et le conducteur tente une approche de Russian Hill pour descendre LA rue, la Lombard Street. Mais ça bouchonne un max. Le conducteur renonce sous la pression des passagers. Qu'à cela ne tienne, il y a suffisamment de Hills pour monter et descendre. Les passagers sont à la limite de la crise. C'est vrai que c'est méchamment pentu par endroit. On s'en était rendu compte en escaladant Telegraph Hill le matin. En voiture, on vibre mieux.

"Lève les bras Maurice" (Madagascar 2) crie Junior à l'arrière à chaque descente.



vendredi 9 août 2013

9 août : San Francisco

On a opté pour un tour de baie de San Francisco. 1h30, départ du Fisherman's wharf vers Golden Gate Bridge, puis direction Bay Bridge en passant par Alcatraz.

Bon parcours (avec audioguide intéressant. Nous avions retenu la Red and White Fleet). L'appareil photo a fonctionné à plein pixel. Petit florilège : la Louis Viutton Cup est installée en baie de San Francisco jusqu'à fin août (avant l'America Cup qui s'y déroulera en septembre). Les voiliers régataient, à fond la caisse. Artemis et Prada s'affrontaient, pendant que l'équipe Oracle ("defender" du titre) s'entraînait sur deux modèles réduits (gabarits assez petits par rapport aux challengers).












On a renoncé au cable car pour rentrer, lui préférant un tram nous amenant aux abords de Chinatown. Moins marquant que celui de New York, alors que la communauté asiatique de San Francisco est nettement plus importante.




On a fini sur Union Square, pour une nouvelle séance shopping, sur ... market street, c'est tout dire.



On a les pieds en compote. Junior suit le mouvement sans broncher.

8 août : de Napa à San Francisco

Avant le passage du Golden Gate Bridge, nous marquons une pause à Sausalito, ville de plaisance. Nous n'y croisons aucun hippie. L'époque est révolue. C'est maintenant BCBG et touristes and co.
Splendide vue sur la baie et SF, malgré la brume légère.





Le déjeuner terminé, c'est le grand départ pour une entrée sur San Francisco par son illustre pont. Évidemment quand on est dessus, ce n'est pas la meilleure vue, surtout qu'il faut un minimum surveiller le trafic. 2x3 voies, avec des plots minuscules pour seuls séparateurs. Quoi qu'il en soit les  2 piles sont géantes, bien sûr, pour soutenir près d'un kilomètre et demi de voies suspendues.

L'entrée dans SF et l'atteinte de l'hôtel (plein centre) sont plutôt faciles, la circulation est plutôt fluide. L'urbanisme reste à l'américaine : toutes les voies sont parallèles et perpendiculaires. C'est ... basique, élémentaire, simplissime, sans fioriture. Et comme la ville est plantée sur des dizaines de collines, c'est la raison pour laquelle les rues montent et descendent en lignes droites, avec des pentes parfois très rudes.

En bons touristes, notre première envie est de goûter du cable car, pour traverser la ville et rejoindre le Fisherman's wharf. Idée partagée par tous les autres touristes. Donc, nous ne sommes pas les seuls. Et pour le plaisir de tous, un wagonnet est en panne au départ. Les 20 à 30 minutes d'attente vont se transformer en une bonne heure, après intervention de la maintenance pour changer la pince qui accroche le câble qui courre sous la route.



M'enfin, c'est les vacances. On n'est donc pas pressé, sinon, il faut prendre un autre mode de transport : le cable car, c'est lent, d'autant que les machinistes (2 par wagon) semble eux aussi en vacance, ou très fatigués.

Le truc amusant c'est qu'arrivé à destination, le wagon doit faire demi-tour. Pas sorcier : le wagon est poussé par les machinistes sur une rotonde, la rotonde est poussée par les machinistes pour la faire tourner, puis le wagon est encore poussé par les machinistes pour être remise sur le rail partant. Donc c'est lent.


M'enfin, c'est les vacances, et on finit par partir ... et le cable car jusqu'à Fisherman's Wharf est une excellente manière pour découvrir la ville.





Arrivée à destination, on est transi de froid. Le climat de SF est froid, très froid. Il fait à peine plus de 15°, au soleil à 18 ou 19.

Le Fisherman's wharf offre toutes les boutiques à touriste, avec gros stock de sweats. D'ailleurs, on a fini par constater que tous les touristes ont non seulement acheté leur sweat marqué San Francisco, mais ils l'ont tous enfilé.


Retour en cable car, évidemment.



mercredi 7 août 2013

7 août : de Lake Tahoe à Napa

En route vers Napa Valley.

Départ classique de Lake Tahoe : petit déj, bouclage valises, chargement coffre, check-out (la routine est en passe de s'installer).

Vu qu'on est à plus de 2000 mètres, il va falloir descendre. Les oreilles de certains en prennent un coup, à force. La route serpente toujours, jusqu'à la plaine.

Arrivée à Sacramento, capitale de Californie, reconnaissable à son Capitole, modèle réduit de celui de Washington. Peut-être la seule grande ville américaine ayant conservé une "vieille ville". Vieille = un quartier aux bâtiments d'à peine plus d'un siècle, moitié en briques moitié en bois. Assez joli, à part qu'ils sont tous à vocation commerciale, souvenirs et cochonneries en tout genre. L'extérieur est cool, l'intérieur est naze.



On prend le temps de visiter un musée dédié aux trains. Quelle drôle d'idée ? Pas tant que cela. D'abord certaines locos sont maousse-costauds. Ensuite le train tient un rôle essentiel dans la conquête de l'ouest (un territoire aussi vaste ne se développe pas sans un moyen de locomotion approprié). Enfin, pour Junior, c'est probablement plus cool qu'un musée Art-Deco.


On déjeune ensuite sur le fleuve Sacramento, à côté du Tower Bridge local.


Reprise de la voiture vers Napa, qui n'est pas très loin, enfin, à l'échelle des miles parcourus depuis 2 semaines.

Visite de la propriété Robert Mondavi, un des précurseurs, qui a créé son vin en 1966. 50 ans plus tard, Napa Valley compte plus de 500 propriétés viticoles.




On goûte : le rouge (merlot) est bien, un blanc très correct, un autre blanc infecte à nos goûts (il pique en bouche).

Puis installation à l'hôtel (re-routine, du soir celle-là). Nathalie part courir l'ourlet du coin. Pierre-Antoine poursuit ses tests pour son guide des Spa d'hôtels américains (il les aura presque tous essayé).